Votre travail vous ennuie profondément et vous allez bosser à reculons ? Il est peut-être temps de changer de métier et de vous lancer dans une reconversion professionnelle. Et pas question de trouver des excuses. Non, vous n’êtes pas trop vieux. Oui, on peut apprendre à tout âge. Voici quelques conseils pour savoir comment opérer une conversion professionnelle.
Au sommaire :
Se poser les bonnes questions avant de changer de métier
Avant de prendre votre décision et de jeter votre ancienne vie professionnelle aux orties, il est primordial de vous poser les bonnes questions.
- Qu’est-ce qui ne plaît plus dans mon travail ?
- Pourquoi en suis-je arrivé là ?
- Qu’est-ce que j’ai réellement envie de faire de ma vie professionnelle ?
- Que pourrais-je faire ensuite ? Vivre de ma passion pour les mangas ? Organiser des visites en Avignon ? Réparer des instruments à cordes ?
C’est seulement après ce premier état des lieux, que vous vous prendre la décision de vous engager sur la voie d’un changement de métier.
Réaliser un bilan des compétences
Pour réussir cette étape essentielle, il est préférable de se faire aider par un organisme. En effet, c’est après un bilan de compétence sérieux que vous allez réellement décider de la suite de votre projet.
Vous pourrez ainsi, soit suivre une formation qui vous permettra d’évoluer dans votre entreprise, soit vous former à un nouveau métier et partir vers de nouvelles aventures. C’est souvent la seconde solution qui est retenue. Nous avons tous en tête l’exemple d’un employé de banque reconverti dans l’élevage de chèvres, ou celui d’un cadre devenu boulanger.
Définir un plan d’action solide
Un changement radical de métier induit une formation. Pour cela, il faut savoir que cela prend du temps. Cela peut ne pas poser de problème lorsqu’on est célibataire, mais être plus compliqué lorsqu’on a une vie familiale bien remplie.
Ces contraintes doivent donc impérativement être prises en compte au moment d’établir votre planning de formation. Votre lieu de résidence a lui aussi son importance. Dans la mesure du possible, choisissez un organisme de formation professionnelle proche de votre domicile.
Selon le temps que vous souhaitez consacrer à votre apprentissage, vous pourrez vous orienter soit vers une formation certifiante ou diplômante, soit vers une formation en alternance si vous remplissez les conditions nécessaires.
Profiter des aides à la formation et changer de métier
Selon les contraintes liées à votre formation, il sera peut-être nécessaire de reprendre des études à temps plein, ou de se former en dehors de ses heures de travail, sur son temps libre. Cela peut entraîner une baisse de revenus partielle ou totale, selon votre situation.
Afin de limiter cette perte de salaire, il existe des aides spécifiques pour vous aider à financer votre formation et à vivre ce temps particulier plus sereinement.
Consultez votre Compte Personnel de Formation ou CPF qui englobe vos droits acquis tout au long de votre vie professionnelle jusqu’à votre départ à la retraite ainsi que les formations dont vous pouvez bénéficier.
Le secteur du financement des aides a beaucoup évolué ces dernières années. Renseignez-vous auprès de votre RH ou d’un organisme spécialisé. Vous saurez ainsi avec certitude quels sont vos droits.
Bon à savoir
Le CPF est un droit du salarié, toutefois, un employeur peut refuser une demande de formation à l’un de ses employés si celle-ci a lieu pendant les heures de travail.
Il dispose alors d’un délai d’un mois à compter de la réception de la demande écrite du collaborateur, pour répondre. En l’absence de réponse de sa part, le salarié peut considérer qu’il s’agit d’une acceptation tacite.